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Les coulisses de la saison 1

Hello there.


Je vous en avais parlé dans la publication précédente ("La réponse D"), je voulais initialement y ajouter quelques anecdotes au sujet de ma saison 1 des Passages Impossibles, mais le texte était déjà bien assez long comme ça. J'ai donc décidé, d'un commun accord avec moi-même et toutes les autres versions de moi, que j'en ferais une publication dédiée, que voici !

Certains trivias seront plus évidents que d'autres. Certains seront aussi plus intéressants que d'autres. Mais à l'arrivée, j'espère à la fois faire dire à certain.e.s d'entre vous "ah oui ça je l'ai vu, ça !", tout comme "oh purée, j'avais pas capté, ça !".


Évidemment, comme dans l'article précédent, et c'est encore plus vrai pour celui-ci, on va naviguer en plein territoire spoilers. Donc que vous l'ayez lu ou pas, vous savez à quoi vous en tenir si vous choisissez de poursuivre la lecture de cet article.


Donc, voici une partie des coulisses de mon bouquin "Les Passages Impossibles - Saison 1 : Philippe". (A celles et ceux qui ont envie de me répondre là tout de suite que je ferais mieux d'aller continuer la saison 2 plutôt que de faire ça, je vous réponds "nananère", et vous juge un peu au passage... Mais vous avez raison. Mais tant pis. Voilà.)


Ah, et au fait, puisque je suis joueur... concernant les sept anecdotes qui suivent, seules six d'entre elles sont vraies. Saurez-vous trouver la "fake news" ? MOUAHAHAHAHAHAHATOUSSETOUSSEHAHAHAHAHA !


Et encore et toujours en lecture gratuite ici, sur ce blog, à l'exception du chapitre bonus. Ne l'oubliez pas !
 

Anecdote n°1 : Philippe Jay Bishop ? Pourquoi donc... ? PJB... Pepperoni Jambon Bacon ?

Cette anecdote est à découper en trois parties :

  • "Philippe" : choisi en référence au bon gros nanar qu'est le film "Hitman le Cobra" et son célèbre extrait "PHILIIIIIIIIIIPPE, JE SAIS OÙ TU T'CACHES !" (et la suite de l'échange, bien plus fleuri).

  • "Jay" : cette info n'apparaît qu'une seule fois dans le bouquin, dans l'épisode 4, lors de l'entrevue entre "Philippe 17" et Ibrahim. Et c'est bien entendu un hommage aux Simpsons et Futurama : Homer J. Simpson et Philip J. Fry. D'oh !

WOOHOO !
  • "Bishop" : pour le nom de famille, c'est du côté de la série "Fringe" qu'il faut se pencher, car c'est tout simplement le nom de famille de deux des trois personnages principaux de la série, Peter Bishop (incarné par Joshua Jackson) et son père, le Dr. Walter Bishop (interprété par John Noble). Une série SF qui a autant de qualités que de défauts (surtout au fur et à mesure de l'avancée des saisons), mais qui garde une place toute particulière dans mon cœur de sérievore ! 5 saisons à engloutir, si vous ne l'avez pas déjà fait !

Peter (gauche) et Walter (droite) Bishop, mais SURTOUT la fabuleuse Olivia Dunham, interprétée par la non moins fabuleuse Anna Torv !

 

Anecdote n°2 : Il y a autant de secrets cachés dans les bannières des épisodes 1 à 6 qu'il y a de lettres "n" dans le mot "bannières" (donc 2, pour les gens qui suivent pas).


Au-delà de simples secrets, ce sont carrément des indices qui sont planqués dans les 6 bannières. Je sais que le premier a été trouvé par quelques personnes, vu qu'elles m'en ont parlé, mais je pense que le second, même s'il a du attirer l'attention, n'a jamais été résolu.

Pour mieux étayer mes propos, les voici côte-à-côte :

On va donc commencer par ce que j'ai mis ici en évidence via des cercles rouges : le mot "MIROIR" se forme ! Rappelant le nom de la fameuse salle de l'épisode 5, moment charnière du récit où les "Philippes" se rencontrent, mais qui reflète aussi en partie le concept même que j'avais en tête en concevant ce passage, et qui m'a permis d'écrire quelques petits moments qui jouent avec ce concept.

Cet indice-là est celui qui a été découvert. Je le sais.


Le second, par contre... est à la fois très visible mais peu évident :

  • Les bannières des deux premiers épisodes sont sur fond noir.

  • Celles des épisodes trois et quatre sont sur fond blanc.

  • Et enfin, celles des deux derniers épisodes sont sur fond bicolore.

Et au-delà de l'attrait esthétique que j'ai eu pour cette mise en page, on peut comprendre la chose suivante :

  • Les deux premiers épisodes ont pour personnage central "Philippe 16" : son "interrogatoire" en allemand, puis le vrai interrogatoire face à Ibrahim. Le fond est blanc.

  • Les épisodes trois et quatre changent de point de vue (et donc de couleur en passant au noir), puisqu'ils ont dorénavant pour personnage central "Philippe 17" : en effet, il serait aisé et logique de penser, tant qu'on a pas lu le reste, que ces deux épisodes sont des flashbacks. Alors qu'en fait, la chronologie est plate, ce sont juste les moments qui ont précédé l'arrivée de "17" dans le complexe de l'Organisation : un bout de sa vie jusqu'à l'évènement tragique de la mort de "Chris 17" et son enlèvement, puis son interrogatoire avec Ibrahim. Et pour preuve, lorsque la rencontre de la Salle des Miroirs à lieu, "16" est décrit comme amoché, et avec des marques d'agrafeuses, référence directe à l'épisode 2, alors que "17" est quant à lui intact.

  • Les deux derniers épisodes ont des bannières bicolores : cela représente à la fois principalement la rencontre entre les deux différentes versions de Philippe que nous suivions depuis le départ, mais aussi la rencontre collective des tous les "numérotés" ! Et je vous vois venir, je sais que vous allez poser la question : non, l'inversion des couleurs entre les épisodes 5 et 6 n'a aucun autre but que celui d'assouvir un toc de symétrie... Décevant, n'est-ce pas ?

  • PS : la bannière du chapitre bonus, le 3.5, est blanche... donc la toute dernière phrase veut bien dire ce qu'elle veut dire...

 

Anecdote n°3 : Where is my mind...?

La toute première phrase du bouquin, au début du premier épisode, est : "Un jour j'ai entendu dans un film que lorsque l'on a un flingue dans la bouche, on ne peut prononcer que les voyelles."

C'est pour le coup un clin d’œil à une célèbre scène de Fight Club (film comme livre, d'ailleurs) !

"Avec le canon d'un flingue entre les dents, on ne prononce que les voyelles."

Et pour le coup, vu que cet épisode nous fait suivre "Philippe 16", quoi de plus logique que d'apprendre, à l'épisode 5, que, contrairement à tous les autres Philippe présents dans la salle, son film préféré est en fait Fight Club !

 

Anecdote n°4 : "Maintenant j'ai une mitrailleuse, how how how."

Si Philippe (sauf le 16) est autant fan de Die Hard, c'est en partie du au fait que j'ai moi-même une certaine affection pour trois films (et demi) de cette saga culte, mais aussi en partie à cause du personnage de Jake Peralta de la série "Brooklyn 99", qui voue lui aussi un culte sans bornes à ces films d'action intemporels (oui, j'ose !).

Il y a même un épisode de la série qui se déroule dans le Nakatomi Plaza de Piège de Cristal !

Le titre de mon épisode 3 est donc bien entendu une référence directe à un gimmick indissociable de la saga, et d'autres clins d’œil plus ou moins discrets sont aussi disséminés par-ci par-là dans le texte.

Donc en résumé, j'adore Die Hard, j'adore B99, et grâce à ce clin d’œil, j'ai combiné les deux.

 

Anecdote n° 5 : "Surtout, ne pas toucher l'eau... Surtout, ne pas toucher l'eau... La cicatrice... Guérir..."


Une partie de l'épisode bonus se passe dans un bar que j'ai nommé "L'altitude zéro". Et ici encore, c'est une référence à double épaisseur.

Il faut savoir que j'éprouve un amour sans bornes pour le groupe français Agora Fidelio. Je me plais à penser et à dire que leurs albums sont en fait la bande originale de ma vie. Découverts en 2004 à la sortie de leur second album "Altitude Zéro", ça a été un coup de foudre musical comme je n'en ai plus jamais eu depuis. Leurs morceaux m'ont accompagné à chaque période de ma vie. Je ne m'en lasse pas, ne m'en lasserais jamais, et continue à espérer qu'une nouvelle galette viendra un jour pointer le bout de son nez, le dernier opus en date ayant maintenant 11 ans (la tristitude m'envahit en écrivant ces derniers mots, soit dit en passant).

Il était donc indispensable pour moi qu'un accomplissement personnel tel que la sortie de ce livre n'y fasse pas apparaître un élément aussi indissociable de l'histoire de ma vie.



Et ce qui est encore plus magique là-dedans, c'est que pour être allé les voir en concert dans leur fief à Toulouse, tous ces zicos étaient et sont toujours une bande de p'tits sucres. Ils étaient autant surpris et flattés que mes potes "Ty Pennington", "Tape-beauf" et moi-même venions les voir d'aussi loin (de Nice, grosso modo), que ce que nous étions nous-mêmes conquis et ravis tant par le concert que par la gentillesse du groupe.

Pour les curieux.ses, j'avais déjà écrit un article sur ce concert et le road trip qui va avec sur une vieille version de mon blog, que j'ai malgré tout transféré ici, et que vous pouvez retrouver en cliquant sur le titre ci-après : "Je voulais voir Barcelone..."


Mais il faut savoir qu'après ça, j'ai gardé contact avec deux d'entre eux, dont le guitariste, Julien "Jouch" Rouche. Et il s'avère que ce monsieur est graphiste de profession. C'est d'ailleurs lui qui a fait toutes les pochettes des disques du groupe, ainsi que de ceux de copains (comme Psykup et son autruche-core, pour n'en citer qu'un).

Et si vous trouvez que ce nom vous est étrangement familier sans réellement vous souvenir pourquoi, c'est normal. Car j'ai eu l'honneur, le privilège et le bonheur de collaborer avec cet adorable et talentueux monsieur sur la couverture de ma saison 1, que c'est bien évidemment mentionné dans le livre, et qu'une partie de la dédicace de fin lui est attribuée !

Je suis tellement content de cette couverture recto-verso ❤️

Je. Suis. Grave. Fier.

Donc Jouch, si tu me lis : encore un million de mercis à toi, mais aussi à MiLKa, Pim, Akira et Pelo. Je ne serais, je pense, pas la même personne aujourd'hui sans vous et votre musique.

 

Anecdote n°6 : Les 7 doigts de la main, les 7 mousquetaires, les 7 filles du Dr. March... Du coup, 7 épisodes !


Je pense qu'avec ce trivia, si vous avez apprécié ce que vous avez lu et que vous faites partie de la majorité non-silencieuse réclamant la suite des aventures de Philippe, vous allez probablement me détester encore un peu plus.

Il existait à l'origine un vrai épisode 7 qui s'appelait "La mauvaise porte", et qui racontait la fin "concrète" de l'aventure de(s) Philippe(s).

Comme vous pouvez le voir dans la bannière ci-dessus, il y avait même la lettre "S" mise en avant dans le titre, ce qui passait le mot "MIROIR" secret au pluriel ! Quant au code couleur.... je vous laisse imaginer ce que bon vous semble.

Mais, comme je l'ai révélé dans la réponse faite à Driller_Killer dans le billet précédent, j'ai voulu jouer avec le chiffre 6 et ai donc décidé de couper complètement de l'histoire de chapitre révélateur et concret sur la fin de la route. Bien trop révélateur et bien trop concret à mon goût, d'ailleurs. Je préfère de beaucoup la version laissée en semi-suspens, libre à votre interprétation, qu'est la fin de l'épisode 6, plutôt que la fin gravée dans le marbre de l'épisode 7, existant encore quelque part sur mon disque dur. Déso pas déso.

 

Anecdote n° 7 : "Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre !"


Dans l'épisode 3, lorsque Chris et Philippe discutent en voiture, ils sont arrêtés à un feu rouge proche de la devanture "colorée et vintage" d'un café nommé "Le Village". Cette référence sort tout droit de la série "Le Prisonnier" dont je suis très friand, et qui m'a valu mon surnom sur ce blog, mon obsession pour le chiffre "6", ainsi que l'image de la bannière d'accueil du site.

Lieu principal et iconique de la série duquel le héros n'arrive pas à s'échapper, j'ai voulu nommer un lieu de mon histoire comme cela pour la symbolique qu'il représente. Il n'est pas impossible que ce soit un élément récurrent de mes histoires. Je négocie encore avec moi-même à ce sujet.


 

Et voilà, si vous lisez ces lignes, c'est que vous avez en toute logique survécu au périple des 6 + 1 anecdotes faisant partie des coulisses de la saison 1 des Passages Impossibles. J'espère que ça a été intéressant pour vous à lire, que vous y avez appris des choses sympas, ou à minima que vous ayez passé un bon moment de lecture.

Je sais que j'avais dit précédemment que je dévoilerais PEUT-ÊTRE un extrait du premier épisode de la saison 2, mais au vu de la longueur de cet article et de l'ambiance générale, je me suis dit que ce n'était encore ni le lieu, ni le moment. Déso vraiment déso, cette fois-ci.


Et sinon... à votre avis... quelle est la fausse anecdote de la liste ?

Selon vous, quelle anecdote est fausse ?

  • A1 : l'origine du nom du perso principal

  • A2 : le double secret des bannières

  • A3 : La référence à Fight Club

  • A4 : L'hommage à Die Hard et Brooklyn 99

N'hésitez-pas à voter, je suis vraiment curieux quant à vos réponses !


Et pour avoir la réponse au sondage, déroulez le texte !


Voilà, c'est réellement terminé, cette fois-ci !

Un énorme merci à vous si vous êtes arrivé.e.s jusqu'ici, pour tout le temps que vous avez accordé à mon livre et à mes articles, et pour vos retours !


En espérant vous avoir fait passer un bon moment en ma compagnie et celle de mon histoire et de mes personnages !



Be seeing you.

Number 6

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