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Photo du rédacteurNumber 6

Je voulais voir Barcelone...

Une fois de plus, je fais un écart dans mon planning de rédaction (hum...) pour faire un bilan de ce dimanche pas comme les autres. *Cette fois encore, pour des soucis évidents d'anonymat, je vais remplacer l'identité originale des protagonistes par des pseudonymes peu révélateurs.* Le réveil sonne, il est 7h30. Number 6 : "- Hein ... Quoi ... ? Qu'est-ce que ... ? Roh, la vache ... Se lever aussi tôt un dimanche, c'est pas humain ... MANGER ! " Petit-déjeuner sur le pouce, douche rapide, prêt pour la (soi disant) arrivée de mon ami Ty Pennington à 8h40, afin de rejoindre notre ami commun et troisième larron de l'aventure, Tape-Beauf'. Number 6 : "- De toute façon, j'le connais, y va être en r'tard... *DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING-EUH* Ty Pennington : - Chuis à la bourre !!! Number 6 : - Sans déc' ... *Ellipse temporelle* Tape-beauf' : - Vous en avez mis du temps !!!! Number 6 : - Vois avec Ty ... Ty Pennington : - J't'emmerde. " L'amitié tôt un dimanche matin, priceless. (Alors là, petite parenthèse, je tiens à vous rassurer, mon téléphone portable n'a pas de cadran qui tourne ni de combiné filaire, je ne fais qu'utiliser ici l'onomatopée bien connue de tous pour embellir mon récit.) Départ pour Toulouse officiel aux alentours de 9h30. Trajet de 6 heures dont une heure de pause. Un (trop) grand nombre de représentants du 3ème âge sur la route, arrivés sur place à 15h30, le feu dans les yeux, et le crachin plein les lunettes. Lieu du concert repéré (le Rex Café), place de parking gratuite salvatrice à à peine quelques mètres... Maintenant, on fait quoi... ?

Une brève mais agréable visite de Toulouse s'en est suivie : les bords de la Garonne, le Capitolium, des rues marchandes désertes (les joies du dimanche...), des cafés à la pelle, "la routine habituelle quoi" comme dirait l'autre. (Merci à Tape-beauf' pour la carte si dessus ! Trajet rouge = voiture, trajet bleu = pieds) 18h30, retour à la voiture afin de siester pendant une trentaine de minutes, la fatigue commençant à sérieusement entamer notre ardente motivation. Et c'est à 20 heures que "le pourquoi nous avons fait ce périple" a enfin débuté. Une ambiance intimiste malgré la grandeur de la salle, deux groupes proches du public, un son fabuleux et un jeu de lumière magistralement géré par l'ingé-light, voilà pour le global, voyons maintenant le cas par cas.



KEBOUS : Comme à l'accoutumée, je vous laisse cliquer sur les liens contenus dans les photos pour les précisions techniques, et je vais me concentrer sur mon ressenti. Des paroles proches de la poésie, portées par une voix puissante mais chaleureuse, le tout soutenu par un léger accent Toulousain qui rajoute un peu de magie à l'ensemble. De très bons musiciens pour un style rock avec des penchants électro et une pointe d'ambiance far-west,  un clavier fou, une violoniste/bassiste/seconde voix-iste émouvante de par son jeu, un guitariste qui sait jongler entre jeu léger et rentre-dedans, et un chanteur au croisement entre Gaëtan Roussel de Louise Attaque et Claude Nougaro. Voila ce que ça donne quand on réunit les idées et le talent !


AGORA FIDELIO Voici le moment que j'attendais tant. Groupe que j'affectionne tout particulièrement depuis quelques années maintenant, il m'est enfin donné de les voir, à domicile de surcroît, et ce après tant d'années d'attente et de concerts programmés à des dates et lieux pas pratiques pour moi. La seconde S de la minute M de l'heure H du jour J est enfin arrivée. Et comme on dit par chez nous : "PAIE TA CLAQUE !" Moi qui pensais que trois albums touchant autant ma sensibilité allaient forcément perdre de leur impact en live, j'avais tout faux. Un Pim à la batterie qui rend des plans "simples" un million de fois plus efficaces que des plans alambiqués ("... c'est dans l'intention que ça se joue !" comme il le dit si bien), un Pelo qui avec sa basse fait vibrer la moindre parcelle vivante du corps et de la salle, un Jouch complètement possédé par ses propres riffs de gratte et qui nous fait partager sans retenue son plaisir de jouer, et un Milka qui (entre deux vannes entre les chansons) nous transporte et nous fait partager son timbre grave envoûtant et ses cris provenant des tréfonds de son âme. Le concert nous a trimballé d'album en album avec des titres comme "Altitude zéro", "De la non nécessité du courage", "Si tu savais comme" ("And when the machine breaks down, we break down !"), "Palatina" (avec un énorme coup de coeur pour le "finale" juste grandiose), "On sème" (ma préférée), pour finir par "10h17" ! Mais on a aussi pu découvrir des nouveaux morceaux faisant partie de leur prochain album portant l'énigmatique appellation "Les illusions d'une route", dont le premier des 3 CD (ce qu'on appelle un triptyque donc, merci Milka) sort le 21 septembre 2010 à 10h17 (les connaisseurs apprécieront le clin d’œil).  On a donc pu entendre et apprécier "Pharaon blanc", "Les Métamorphoses", "Je suis venu", qui augurent du bon pour la suite de leur parcours musical. D'ailleurs je vous invite fortement à aller découvrir ce groupe si ce n'est déjà fait, et à suivre le lien suivant (qui est dorénavant décédé, désolé...) afin de pré-commander un ou plusieurs exemplaires de leur futur opus ! L'argent versé pour la précommande est directement injecté dans la fabrication de l'album, alors n'hésitez pas, faites découvrir ce groupe à un maximum de gens, et aidons-les à nous faire rêver.




Il est 23h30, le concert se termine. J'ai chaud, j'ai soif, j'aimerais être entièrement sous anesthésie tellement j'ai mal au dos, mais très honnêtement, je m'en tape. J'ai passé un moment magique, je n'ai pas envie qu'il s'arrête, et j'ai encore moins envie de mes taper les 500 bornes du retour. Mais notre tâche n'était pas terminée, loin de là. Armés de nos flyers et d'un stylo pour trois, on s'est mis en tête de traquer les 4 membres d'Agora Fidelio afin de leur dérober une grifouille chacun, une sorte de validation officielle de notre voyage. Et là, une fois de plus : "PAIE TA CLAQUE". Tous ouverts, adorables, approchables, sympas, drôles... On a papoté avec l'un et l'autre pendant une heure, avec un thème principal récurrent : "Mais vous êtes venus d'aussi loin exprès pour nous ? Mais vous êtes des malades !!!". Ils nous remerciaient d'être venus autant que ce qu'on les remerciait pour ce superbe concert, nous proposant même de squatter sur leur canaps' pour pas avoir à refaire la route de suite ! Bref, on a juste pris plaisir à se rencontrer, quoi. Le trajet retour se passant de commentaires, je finirais cet article par cette phrase : Agora Fidelio, une aventure musicale et humaine partagée avec toute leur âme, et qu'on accepte avec tout notre cœur. Be seeing you.

Number 6 PS : N'empêche, rentré à 6h15 du matin, heureusement que j'avais pu poser un jour de congé, hein ... Courage, Ty ! Huhuhu =)

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