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Ode à la daube

"Le FBI c'est toute ma vie, je m'appelle Richard Bullit. Le FBI c'est toute ma vie, et j'ai une grosse... Une grosse quoi...? Qu'est-ce qui rime avec "ite"... ?" Richard Bullit


En ce moment, j'ai une foultitude de chansons de merde qui me passent par la tête.

Dès que j'en ai l'occasion, et des fois même sans m'en rendre compte, "pouf-pastèque", me voilà en train de chantonner "Je-je suis libertineuh, je suis une catin !".

Le pire dans tout ça, - et quand je dis "le pire" je parle au nom de tous les gens qui m'entourent et qui subissent ce phénomène - c'est qu'au bout de quelques minutes, la chanson part aussi rapidement qu'elle m'est venue. Mais je vous rassure, c'est à 80% du temps uniquement pour être remplacée par une autre, souvent pire, selon le registre et le point de vue.


C'est tout le temps mal chanté, avec des accents aléatoires n'ayant aucun rapport avec la chanson ni son interprète (à titre d'exemple : "Pretty woman" avec un accent d'Europe de l'Est). Quand c'est en anglais, j'opte pour le yaourt franglish même si je connais les vraies paroles, parce que c'est bien plus drôle comme ça. Et je change aussi très souvent les phrases et le sens du texte afin de lui donner une connotation drôle, voire vulgaire, voire parfois les deux.

Ok, souvent les deux.


Pour vous dire, durant la rédaction de ces deux miséreux paragraphes, me sont venus en tête :

  • "Pretty woman" de Roy Orbison (avec accent arménien)

  • "Stranger in the night" de Frank Sinatra, rebaptisée "Wandescoubenaïte" pour l'occasion

  • "Tu seras" de Emma Daubasse, agrémentée de "poil entre les dents", "lévrier afghan", "belle-soeur d'Yves Montand" et autres joyeusetés

  • "Tirelipimpon sur le chihuahua" de Carlos... qui se suffit à elle-même en fait. 

  • "Hakuna Matata" qui devient "Les cou****s à ma tata" (voilà, comme ça j'ai couvert l'aspect "vulgaire" dont je vous parlais plus haut.)


Le plus beau avec ce phénomène, c'est que j'en viens à accuser les gens autour de moi, très souvent à tort, d'être la source de ces atrocités musicales entêtantes ! Pour preuve, vous trouverez ci-dessous un exemple standard et quasi quotidien d'échange poli, cordial et amical entre Votre Serviteur et son collègue de travail, ici nommé "Kojak" pour des besoins évidents d'anonymat :


Number 6 : "Fichtre, mon bon Kojak ! Pourquoi m'avez-vous donc ancré cette horrible et désagréable mélopée en tête ?

Kojak : ... *silence poli de gentleman*

Number 6 : Que vous arrive-t-il ? Un chat a pris votre langue ?

Kojak : J'espère que vous plaisantez, mon chez Number 6 ? C'est vous-même qui la récitez religieusement, et cela tous les quarts d'heure environ, depuis au moins deux heures.

Number 6 : Plait-il ? Comment osez-vous m'accuser de la sorte, je n'en crois pas un... Bigre. (*Se souvenant d'avoir accompagné cette chanson d'une mini danse de Saint-Guy pas si discrète*)



Bon, ok, je vous l'accorde, cet échange ne s'est pas exactement passé tel que décrit plus haut...



Number 6 : "Bordel, tu fais chier, Kojak ! Pourquoi est-ce que tu m'as mis cette chanson de merde dans la tête ?

Kojak : ... *air de tueur en série*

Number 6 : Quoi ?

Kojak : Non mais tu t'fous d'ma gueule, j'espère ? C'est TOI qui la chantonnes. TOUTES. LES 15. PUTAIN. DE. MINUTES. DEPUIS. 2 HEURES !

Number 6 : Pffff, n'importe qu... Oh. (*Se souvenant d'avoir accompagné cette chanson d'une mini danse de Saint-Guy pas si discrète*) 

(Oui, la danse de Saint-Guy est une constante chez moi.)


Pour venir contrebalancer positivement tout cela, il arrive à Votre Serviteur d'avoir des mélodies qui lui viennent en tête, qui n'existent pas, et qui n'attendent que d'être jouées. Comme certain(e)s d'entre vous le savent, je suis musicien, et je me suis procuré tout fraichement un piano droit numérique afin d'assouvir mes envies compulsives, imprévues et irrémédiables de jouer. La batterie électronique précédemment acquise faisant trop de bruit au goût de mes voisins, la retenue étant pour moi très frustrante, et la batterie n'étant en soi pas un instrument très mélodique (pas du tout en fait), je l'ai donc remisée avec un fort pincement au cœur, mais pour une solution plus viable, plus acceptable par rapport à mes crises.

Et même si ne plus être batteur c'est difficile, être pianiste (rouillé et moyennement doué) fait du bien. Et cela me permet surtout de pouvoir faire sortir ces petites mélodies coincées dans ma tête, inspirées par mon quotidien, mes humeurs et mes passions.

Alors finalement, je ne sais pas si les petits bonhommes dans ma tête qui enclenchent le "jukebox de la défaite" sont les mêmes qui me font pondre certaines petites compos, mais quoi qu'il en soit, j'espère qu'ils ne déserteront jamais.

Be seeing you.

Number 6

5

4

3

2

1

0

...

Sur ce, je vous laisse sur ce petit FINAL COUNTDOWN !

TU LU TUUU TUUU / TULUTU TU TUUUUUU

TU LU TUUU TUUU - TULUTUTUTUTUTUUUUU


De rien.

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