Celles et ceux qui me lisent ou me connaissent le savent bien : j'écris sur ce blog de manière très... sporadique. Oui, voilà, on va dire ça comme ça.
Mais à évènement exceptionnel, rédaction exceptionnelle !
Et là, les gens ne me suivant pas sur les "rézosocios" et/ou qui n'ont pas vu passer la nouvelle vont me dire : "Oh que se passe-t-il ? Mais que se passe-t-il ? Mais qu'est-ce qui se passe ?" (réf' inside).
Je demanderais donc un peu de tolérance à tous les "sachants qui sachent", le temps que je remette un brin de contexte pour les autres.
Il y a quelques jours à peine, ou plus que cela selon le moment où vous lirez ces lignes, j'ai fait parvenir à une autrice/chroniqueuse litté (Adeline Rogeaux AKA Driller_Killer pour ne pas la citer) une version "SP", ou Service Presse, de la première saison de mon bouquin "Les Passages Impossibles". Ce concept de SP, très pratiqué dans le monde littéraire, et principalement aux alentours de la date de sortie des livres, consiste à fournir gratuitement le livre en question afin d'être lu et chroniqué de manière honnête, sincère, et sans langue de bois, et ce peu importe le résultat de la lecture, ce qui génère un double effet kiss-c... promotionnel.
Pourquoi ai-je fait cela, alors que mon bouquin est sorti en version papier depuis plus de deux ans, et depuis encore plus longtemps gratuitement sur mon blog ? C'est avant tout une histoire d'occasion, de timing, ou comme le dirait Guy Marchand, de destinée.
De mon côté, j'étais simplement content qu'une personne de plus puisse lire mes 100 pages, en espérant qu'elles plaisent, bien évidemment. Et d'autant plus quand il s'agit d'une personne pour laquelle j'ai aimé une de ses œuvres (oui, "Bloc D", je parle de toi, et les autres suivront).
Même pas deux jours après, je voyais apparaître dans mon fil TwiXtter le lien menant à la chronique de mon bouquin sur son site. La voici, et je vous encourage vivement à la lire pour mieux cerner la raison de ma résurrection ici (c'est assez court, skippez pas bande d'animaux !).
Bon... Je ne vais pas y aller par quatre chemins : c'est sans aucun doute le retour le plus dithyrambique que j'ai eu au sujet de ce texte. Je n'étais tellement pas certain que le premier paragraphe parle bien de mon bouquin que ma première réaction fut de me dire : "T'as du comprendre l'inverse de ce qui est écrit, relis calmement."
Alors j'ai stoppé ma lecture, ai repris du premier paragraphe et... bah non, j'avais bien lu, en fait.
Je ne m'étalerais pas plus sur le contenu de ladite chronique, je préfère laisser les mots de Driller_Killer s'exprimer eux-même. Mais, pour la énième fois : énorme merci pour ces mots, DK (non, pas Donkey Kong, non...).
Ceci étant, vous avez certainement remarqué (vu que vous l'avez lue !) que cette chronique contient quelques interrogations qui me sont adressées, et partager cette expérience incroyable me permet donc de ressortir ma plume-clavier (que j'ai arrêté d'essayer de tremper dans mon encrier, c'était trop complexe), et d'y répondre autant que faire se peut.
Alors attention, ça risque de sévèrement rentrer en territoire SPOILER à partir d'ici ! Donc si vous n'avez pas encore lu mes 6 ou 6.5 épisodes de la saison 1 : soit vous avez déjà tout lu et je vous fais un e-bisou, soit vous vous foutez d'être spoilé.e et souhaitez quand même lire ce que je vais raconter dessous (c'est dommage, mais ok... tant pis pour vous, hein). Let's gong !
On va jouer à un faux jeu de questions-réponses, pour lequel j'aurais pris quelques libertés au niveau des tournures, parce que ici c'est chez moi et j'y fais c'que j'veux. Nah.
Judge DK: Avouez... Vous aimez "La cité de la peur", non ?
Number 6 : Écoutez, laissez la police faire son travail. Dès que j'aurais de plus amples informations, croyez bien que vous en serez les premiers informés.
J'aime l'humour. Je fais partie de ceux qui l'utilisent en de nombreuses circonstances, dans mes écrits comme dans la vie de tous les jours. Même s'il y en a une certaine quantité dans mes textes, j'essaie de faire en sorte que ce ne soit ni la première ni l'unique chose que l'on retient de mes écrits (sauf quand c'est voulu, bien entendu). Mais pour mes histoires, je sais aussi qu'il faut savoir laisser l'obscurité s'installer, qu'on la ressente, qu'on s'y noie, pour que l'impact de la lumière lorsqu'elle arrive n'en soit que plus vivace. J'aime que mes situations tragiques le soient pleinement, fatalement. Je déteste quand, en littérature comme au cinéma ou dans les séries TV, les moments poignants et dramatiques sont désamorcés par une blague Carambar.
Mais l'humour sert à tout surmonter (mes personnages prennent au moins ça de moi), l'humour fait partie de la vie, en tout cas de la mienne et de celle de certains de mes personnages. Écrire sans humour est pour moi inenvisageable. Quant au dosage... c'est celui qui me plait, aussi bien à lire qu'à écrire ! Et il sera forcément différent en fonction de ce que j'ai à raconter.
Judge DK : 100 pages ? C'est court, j'ai mis moins de temps à le lire qu'à écrire cette phr-
Number 6 : ... Oui ?
Judge DK : Oui quoi ?
Number 6 : Oooook...
Judge DK : Et puis "Saison 1" ? Parue en 2021. On est en 2023... Netflix a encore annulé une série en cours, comment ça s'passe ?
Number 6 : Prochainement. TOUDOUM.
Alors oui, 100 pages c'est court. Je vous l'accorde. Et pourtant j'ai mis un sacré paquet de temps à l'écrire. Parce que je suis amateur. Parce que j'adore retoucher des bouts. Parce que j'ai un boulot le jour et une vie sociale (celle d'un ours bourru, mais quand même). Parce que je suis soumis à l'apparition et la disparition de l'envie, de la motivation, de la muse, de mes autres hobbies, et que tout ça parasite un cerveau déjà bien bordélique. Comme s'il y avait plusieurs versions de moi, huhuhu auto-clin d'oeil lourdingue.
Mais c'est aussi et surtout que cette longueur correspondait à celle de l'histoire que je voulais raconter dans cette saison 1. Je ne me suis astreint à aucune règle sur ce point-là, le texte fait la longueur dont j'avais besoin au fur et à mesure de son écriture, et c'est tout. Le seul élément que je me suis auto-imposé est celui du nombre d'épisodes, 6 (hors épisode bonus, on en parlera plus tard). Et si vous faites partie des gens qui ont lu d'autres articles de mon blog, vous comprendrez vite que c'est un chiffre symbolique quant à mon identité ici, et que je suis un grand fan de la série "Le Prisonnier".
Ensuite, concernant la saison 2...
La première ébauche des trois premiers épisodes est bouclée. Et là où je vais probablement faire rager toutes les personnes ayant lu la saison 1 et qui attendent la suite au vu de la fin de l'épisode 6... c'est que la seconde saison n'est pas une suite directe de la première ! J'attends les tomates et les œufs pourris, allez-y !
En ce qui me concerne, à la fin de l'épisode 6, lorsque "Philippe 17" annonce que son choix est fait, ne pas l'évoquer explicitement permet de : a) faire une fin en cliffhanger que j'affectionne tout particulièrement (parce que je suis un sale vilain), b) de vous laisser interpréter le choix qu'il fait en fonction de ce que vous avez perçu de sa personnalité et de ce qu'il vient de vivre, c) de laisser la porte ouverte au fait de raconter la suite de l'aventure si j'estime qu'il y en a une, mais sans pour autant me l'imposer, ni qu'elle soit nécessaire et obligatoire. Si on ne revoit jamais Philippe dans mes écrits, j'estime que l'état dans lequel on le laisse à la fin de la saison 1 est un doux mélange de sensation de fin et de commencement, que le personnage vivra, quel que soit son choix, avec ou sans nous.
La saison 2 aura donc pour titre "Les Passages Impossibles - Saison 2 : Timothé", prénom de mon nouveau personnage principal ! J'ai hâte que vous fassiez sa connaissance !
Mais... Quant à Philippe... Vu que mes diverses saisons font et feront toutes partie du même univers... Et bien, je vous conseille de garder les yeux ouverts.
Judge DK : Je finis tranquillement l'épisode 6, et là je lis "Ne partez pas !". Je tourne la page et, pouf pastèque, je vois quoi ? Un épisode 3.5 ? C'est déjà le boxon dans la timeline, tu viens nous mettre un épisode 3.5 à la fin !? Tu es le diable, monsieur !
Number 6 : Je ne m'appelle pas "Damien" comme l'antéchrist dans "La Malédiction" pour rien, mouahahahahaha.
L'existence de l'épisode 3.5 à la toute fin du livre s'explique de deux manières.
Tout d'abord, sachant que les six épisodes de la saison 1 sont lisibles gratuitement sur mon blog et sur Wattpad, je voulais tout simplement remercier les personnes qui passeraient le pas de l'achat physique avec quelque chose de spécial. Cet épisode est donc exclusif à la version payante de mon livre. Je rassure tous les gens s'étant cantonné à la version gratuite online : ce chapitre ne sert en rien l'intrigue principale, n'est pas indispensable à la compréhension globale, et ne pas le lire ne vous coupe aucun bout de l'histoire telle qu'elle a été pensée. Ce chapitre permet juste d'approfondir l'univers et certains personnages, dont un en particulier : Christelle "Chris" Medina.
Ce qui m'emmène au second point. Plus je noircissais les pages virtuelles durant la rédaction de ce livre, plus j'appréciais ce personnage. J'en suis même arrivé au point de lui donner plus d'importance dans mon cœur qu'à Philippe Bishop, pourtant le personnage central de cette saison. J'ai donc voulu écrire plus sur elle, avec elle, autour d'elle. Et c'est ainsi qu'est né le chapitre 3.5 "Scènes coupées". Ce chapitre, ce sont des morceaux de sa vie, certains en lien direct avec ce qu'on a lu précédemment, d'autres moins. Et qui mènent à cet instant fatidique qui vient mettre fin aux jours de "Chris 17" à la fin de l'épisode 3.
Mais... si vous avez lu ce chapitre 3.5... qu'avez-vous pensé de sa toute dernière phrase, isolée du reste du texte... ?
Judge DK : J'ai plus de place sur mes étagères.
Number 6 : Ah tiens, c'est marrant, moi non plus.
Judge DK : Elles sont tellement chargées qu'elles vont s'écrouler sur moi !
Number 6 : Tu veux dire comme celle de Nikolav-
Judge DK : Et donc pourquoi t'en as pas fait un ebook ? Tu voulais te la raconter avec ton livre en papier palpable dans les mains, hein... ?
Number 6 : Noooooon... ?
Je vais la faire courte parce que c'est certainement pas la partie la plus intéressante de ce billet-réponse. Je voulais d'abord effectivement une version papier pour moi physiquement dans mes mimines, juste pour marquer le coup de l'accomplissement personnel. Et en plus, n'étant pas un pro en maquettage, j'ai tellement galéré à mettre en page la version physique qu'une fois terminé, je n'ai pas eu envie de me casser à nouveau les dents avec les caprices de Lulu.com, mon imprimeur à la demande actuel. Ajoutez à cela le fait que, étant un peu couillon, je n'avais demandé que deux ISBN (le code-barres, en gros), et vu que je comptais initialement sortir la saison 2 bien plus tôt que ça, je ne voulais pas cramer le second.
Bon... on est plus de deux ans plus tard, ma saison 2 est toujours en gestation, j'aurais donc pu largement faire de la saison 1 un ebook... J'assume mon erreur. Je vais donc tenter de me pencher sur le sujet dans les semaines ou mois à venir. Si ça peut permettre de faire découvrir le texte à d'autres personnes à moindre coût, voire l'inclure au sein d'un abonnement de type Kindle, Kobo ou autres joyeusetés du même type, j'en serais ravi !
Voilà, ce billet-réponse est terminé !
Merci :
- à DK d'avoir lu mon bouquin, de l'avoir apprécié, et d'en avoir fait un tel retour !
- à vous d'avoir lu ce texte jusqu'ici !
J'avais initialement prévu de vous révéler quelques anecdotes au sujet de cette saison 1, mais je me suis tellement emporté sur la réponse que je pense que ce n'est pas judicieux de caler ça ici.
Je ferais donc, dans les prochaines semaines sûrement, un nouveau post qui viendra révéler quelques éléments de l'envers du décor et de certains de mes choix.
Et pour vous appâter un minimum, ça parlera :
- du double secret des bannières de chapitres
- de l'origine semi-stupide du nom du héros
- du lien entre le nom du bar dans le chapitre 3.5 et le créateur de la couverture de ce bouquin
- et peut-être d'un premier bout de saison 2... ?
En attendant...
Be seeing you.
Number 6
Vous pouvez retrouver les chroniques de Driller_Killer au lien suivant : Horror Stories
Vous pouvez aussi la retrouver sur les réseaux via le handle @Driller_Killer.
Mais aussi et surtout retrouver ses bouquins en vente sur ici sur Amazon
Comments