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[Part.1/2] Confession d'un homme heureux

Dernière mise à jour : 22 août 2019

Bonjour à tous, très chers lecteurs.


Aujourd'hui, je reprends la plume afin de vous faire partager une bien triste nouvelle...

Je suis malade. Très malade...


Cela a commencé en octobre 2013, aux alentours de mon passage à mes 29 ans...

J'ai ressenti un symptôme bénin, noyé dans la masse d'informations que peut transmettre son corps tout au long d'une journée.

Puis vint une relance fin octobre 2013, du même acabit que la première fois. Rien d'alarmant en soi.

Ensuite, au fil des mois, j'ai remarqué un accroissement de la fréquence d'apparition dudit symptôme... Jusqu'à ce qu'il ne disparaisse plus du tout il y a quelques mois de cela. Et mon cas s'aggrave de jour en jour.


Malheureusement, rien n'arrive à enrayer cette gangrène, rouleau compresseur lancé à plein régime sur mon système immunitaire.

Les docteurs ne se prononcent pas. En même temps, encore faudrait-il les consulter pour qu'ils puissent donner leur avis. Mais je n'ai pas besoin de ces gens-là pour savoir ce que j'ai, et qu'il n'y a strictement rien à y faire. Aucun traitement ne peut freiner ma maladie, encore moins la faire disparaître. Une cause perdue, en somme.


Je subis, je m'adapte, je survis. Je suis à 100% soutenu par ma femme (car oui, votre Serviteur s'est marié en mai dernier), qui m'assiste au quotidien. Elle m'a même aidé à réorganiser certains aspects de notre domicile afin de me rendre la vie plus facile lors des fortes crises. C'est une femme très forte, qui prend beaucoup sur elle pour ne pas laisser transparaître son désarroi malgré la situation. Elle me guide comme elle le peut durant mes crises les plus intenses, tout en sachant ce qu'elle risque à me restreindre durant les moments les plus durs... Pardonne-moi mon cœur... Tu es mon phare, mon Jiminy Cricket, l'amour de ma vie.


Étrangement, je ne ressens aucune douleur. Un tiraillement, tout au plus. L'épreuve n'est rude que lorsqu'une crise se déclenche, particulièrement sur le plan moral. Car il faut avouer que si physiquement l'impact est faible, c'est sur le mental que la pression est mise. Le reste du temps, j'arrive à vivre normalement, non sans quelques petites dérives inoffensives et bien moins handicapantes.

Le hic, c'est que ces crises pointent de plus en plus souvent le bout de leur nez...


Je sais, je n'ai toujours pas dit par quelle maladie j'étais frappé. La raison est simple : donner un nom à sa maladie, c'est avouer qu'elle existe, bien ancrée en moi, bien réelle. Alors certes, si je vous en parle aujourd'hui, c'est que j'ai fini par l'accepter un minimum. Je ne dis pas que je le vis forcément "bien", mais je me fais petit à petit à l'idée de devoir vivre avec ça jusqu'au bout.

Bon, ok, c'est difficile, mais je me lance... Je m'appelle "Number 6", et je suis atteint de...


























COLLECTIONNITE AIGÜE  A TENDANCE EXCESSIVE.


L'explication au prochain numéro, bwahahahahaha !


Be seeing you.

Number 6

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